Houèglé, le Village de Xavier

Il y aura 3 ans en novembre que notre fils Xavier est décédé à l'âge de 21 ans. Il aurait dû se rendre au Bénin quelques semaines après sa disparition pour y enseigner dans une école béninoise dans le cadre des ses études sous la houlette de l'ENCBW où Xavier suivait ses études.
Pour laisser une trace de lui, comme une sorte d’espoir, notre famille a décidé d’offrir à l'école d'un village sinistré par des inondations tous les fonds récoltés lors des funérailles de Xavier. Ce village porte le nom de Houèglé. Cet argent a alors permis la fabrication de 60 bancs d’écoles, et ainsi offrir aux nombreux élèves un certain "confort" pour suivre les cours dispensés par des enseignants locaux. Des dizaines d’enfants supplémentaires, venant du Bénin mais aussi du Togo, le village en étant frontalier. Symboliquement, les habitants d’Houèglé ont rebaptisé leur hameau « Le village de Xavier ».
Dans la foulée, nous avons créé une association "Houèglé, le village de Xavier". Depuis, nous essayons du mieux que nous pouvons de venir en aide à ce village qui manque de tout.
A l'occasion des fêtes de Noël de l'an dernier une récolte de matériel scolaire (crayons, bics, cahiers,…) a été organisée par les deux unités scoutes dans lesquelles Xavier était actif en temps qu'animateur. En avril 2013 la compagnie théâtrale amateur "Les Loufs Dingues" nous a offert la recette d'une de leurs représentations "C'est grave docteur?".
Cette fois, c'est la compagnie "Famanonima" qui en fait de même avec "Chat en poche" de Georges Feydeau dans une mise en scène de Louis Moortgat.
Tous les fonds récoltés serviront à remettre en état les structures existantes délabrées du village. Tout se fait sous le contrôle direct des enseignants de l'ENCBW que je remercie encore pour leur investissement ainsi que par un responsable local en qui nous avons toute confiance.

L'entrée de l'école

Les bancs dans l'école du village

Les étudiants du cours de Xavier qui ont mené le projet des bancs à bien
A l'extrême droite de la photo en orange, Christophe, notre contact sur place